Le Sec Jaune se trouve derrière la Pointe au Sel de Saint-Leu. C’est une petite plongée tranquille dans la zone des 20 mètres, idéale pour désaturer après une profonde.
Le Sec Jaune tire vraisemblablement son nom de la forte présence du Millepora, ou corail de feu, à la piqûre très douloureuse, dès qu’on s’y frotte. Celle-ci est due à son système de défense : les cnidoblastes, sortes de fléchettes empoisonnées propulsées par le polype.
La variété des formes sur le site évoque d’insolites sculptures basaltiques et la profusion de coraux en fait un jardin sous-marin peu fréquenté par les plongeurs Saint-Gillois.
Le corail de feu est omniprésent, survolé par les demoiselles à queue blanche.
Les Acropora tabularia, ou coraux tabulaires, servent de refuges aux mêmes demoiselles, Pomacentrus trichourus, ainsi qu’à de nombreuses autres espèces.
Sous un surplomb se dissimule le magnifique baliste clown, ou Balistoides conspicillum. Bien posé sur le fond et vaguement inquiet, un mérou loutre Epinephelus fauvina est prêt à se cacher. Des poissons clowns de Maurice Amphiprion chrysogaster jouent dans leur anémone pied rouge.
Un poisson raton laveur Chaetodon lunula croise nonchalamment notre route.
Tandis qu’une volée de fusiliers à dos jaune Caesio teres s’ébattent joyeusement, comme pour nous souhaiter une bonne remontée vers le soleil.
Texte et photos : Bernard L.
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