vendredi 13 décembre 2013

Plongée de nuit Pain de Sucre


 Les plongées de nuit offrent toujours une ambiance particulière. La faune rencontrée n’est pas forcément la même qu’en plein jour, et tout au moins, le comportement des espèces change.
 
Pour ce soir j’ai choisi, après consultation avec nos gentils membres, de nous immerger au Pain de Sucre, une plongée tranquille sur 15 mètres de fond. Nous appareillons à 18H25 et nous amarrons juste au coucher du soleil sur le site. Les couleurs sont splendides.
 
 
La mer est calme et c’est dans une demi-pénombre que nous descendons le long du mouillage, pour être accueillis par notre première langouste.
 
Qui se débine…

 
 
 
Les poissons perroquets (Scarus scaber) commencent à faire leur literie mais ne dorment pas encore.
 
 
Les poissons clowns de Maurice (Amphiprions chrisogaster) sont déjà emmitouflés dans leur anémone de mer.
 
 
Un petit crabe de porcelaine (Neopetrolisthes maculatus) dort lui aussi bien au chaud sous la couette.
 
 
Nous rencontrons encore un perroquet, puis un mérou tapis (Epinephelus macrospilos) qui joue à cache-cache.
 
 
Les poissons éperviers (Paracirrhites arcatus) dorment bien abrités dans les branches des Pocillopora.
 
 
 
 
Une première pour moi : rencontre avec une étoile de mer à sept branches (sans doute de confession israélite…) de type Fromia. Fromia elegans ?

 
 
 
Surgies de toutes parts, telles des Aliens, les langoustes (Pranulinus longipes) nous submergent !
 




 
 


 
Un Poisson chirurgien clown (Acanthuris lineatus) tente de trouver le sommeil, mais en vain. Peut-être un peu à cause de nous.
 
 
 
Tout à coup, suprême bonheur ! Que vois-je dans le faisceau de ma lampe torche ? La superbe et tant recherchée Danseuse espagnole (Hexabranchus sanguineus), un énorme nudibranche qui peut atteindre 30 cm de long. Un vrai petit bijou objet de convoitise suprême des plongeurs lors des immersions nocturnes.

 
 
 
 
Quel bonheur de la voir danser en faisant onduler sa longue robe andalouse dans la lueur de ma poursuite !
 

 
Robe sur laquelle j’aperçois ébahi une locatrice : la crevette pontoniiné (Periclimenes imperator) qui se nourrit des déchets de repas et des matières fécales de la limace écarlate. Magie de l’instant…
 
 
 
 
 

 Texte et photos :  Bernard L.

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