vendredi 20 janvier 2012

Bosys Canyon

 

Bosys Canyon est un petit site sur Saint-Leu dont la profondeur est comprise entre 17 mètres et 6 mètres. S’il ne présente pas un intérêt renversant, il reste un spot agréable, et bien pratique après une plongée profonde, qui nous permet d’effectuer une seconde plongée sans se recharger en azote.


Comme souvent sur Saint-Leu, le platier est recouvert d’une colonie assez dense de corail.

Une petite murène ponctuée (Gymnothorax meleagris) nous regarde passer depuis sa fenêtre surplombée par un corail framboise (Pocillopora eydouxi)..


Nous dévalons quelques marches dont la sobriété basaltique nous annonce la Pointe au Sel toute proche.




La température de l’eau, plus que clémente, autour de 29 degrés, permet à Elian de s’affranchir de son néoprène.


Après une traque difficile je parviens enfin à figer sur ma pellicule (façon de parler…) ce superbe petit poisson-coffre pintade mâle (Ostracion meleagris).




Ces gobies de feu, ou poissons fléchette (Nemateleotris magnifica), souvent par couple et se tenant à proximité de leur terrier se cachent au moindre danger.


L’eau est extraordinairement limpide, me dévoilant de ci, de là, de lugubres pitons volcaniques.


Les plongeurs tournent autour du plateau principal.


Une forme familière attire mon attention : un turbot paon (Bothus lunatus).





Je ne peux m’empêcher de flasher sur sa robe.





Au passage, un magnifique bénitier (Tridacna squamosa) ne peut s’empêcher de m’adresser un baiser de ses lèvres lippues.


Je frôle un corail cerveau, ou cerveau de Neptune (Platygira daedala)


Nous déambulons ensuite au milieu d’éboulis de lave et nous nous engageons dans un canyon au fond sablonneux.



  
Plus haut, le platier est encrouté de corail de feu et colonisé de corail mou, Sinularia et de corail framboise.




C’est un véritable aquarium que survolent les girelles paon à taches d’encre (Thalassoma Hardwicke).


Après trois bons quarts d’heure passés Sur Bosys Canyon, il est temps pour la fine équipe d’entamer sa remontée.




Pourquoi ne pas profiter, avant de retrouver le soleil, d’une ligne de décompression à l’oxygène aimablement mise à disposition pour la cantonade par nos petits vieux favoris ?

Texte et photos : Bernard L.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire