Je descends avec Nadine, Vincent et Laurent dans un bleu profond sur les Pyramides, deux magnifiques éperons basaltiques surgissant d’un fond de 70 m et remontant à 34 m.
Les énormes monolithes se précisent au fur et à mesure de notre approche. Ils sont nus ou presque.
C’est en se posant dessus que l’on aperçoit cette superbe anémone pied rouge (Heteractis magnifica) colonisée par une bande de poissons clowns (Amphiprion chrisogaster) et demoiselle à trois points (Dascyllus trimaculatus)
On trouve encore du corail branchu et du corail de feu à cette profondeur car l’eau est claire.
Bien au-dessus de nos têtes, une tortue traverse nonchalamment le ciel liquide.
Les Plumaridea captent les particules dérivant dans le courant. La roche est couverte de Porites avec ça et là ces Alcyonnaires jaunes en forme de boule.
Une langouste de belle taille nous épie du fond de sa faille.
Le sommet de la pyramide grouille d’Anthias juvéniles. Il nous faut remonter…
Avec Laurent, Lapinou et Nadine nous commençons une décompression de neuf minutes. Patience…bientôt l’apéro !
Noël approche, ça sera Champagne pour tout le monde.
Les gouttes d’eau sur le caisson floute certains visages… mais on les reconnaît nez en moins.
La seconde plongée après une collation conséquente se fera sur Bosy’s Canyon, un site bien sympathique n’excédant pas une vingtaine de mètres. Même type de décor minéral.
Le corail est bien présent sur le sommet survolé de nuées d’Anthias à dos jaune (Pseudanthias evansi).
Un Poisson paillon de Meyer (Chaetodon meyerii) vient à notre rencontre tandis qu’un Poisson ange empereur (Pomacanthus imperator) nous fuit.
Ce morceau de tulle abandonné sur un rocher est en fait la ponte de la magnifique Danseuse espagnole (Hexabranchus sanguineus) que l’on rencontre parfois la nuit.
Un Bénitier nous sourit de toutes ses dents. Puis un autre.
Claude, notre apothicaire pays, en tombe à la renverse. Ou est-ce l’effet du Champ’ ?
Nous poursuivons notre périple pour parvenir à un couloir recouvert de sable doré.
Un au revoir aux poissons clowns et nous levons les yeux vers notre fier vaisseau qui danse là-haut. Il est l’heure de regagner le monde des humains.
A la prochaine fois !
Texte et Photos : Bernard L.